Pour la sauvegarde et la valorisation de notre Culture Industrielle

Fondation de l'Automobile Marius Berliet

« Les Riches Heures de l’Automobile Lyonnaise »

Exposition organisée dans le cadre de la manifestation organisée par la Ville de Lyon « L’Esprit d’un siècle, Lyon 1800-1914 ». L’exposition à eu lieu du 22 mai au 30 juin 2007 à la bibliothèque du 1er arrondissement de Lyon, 7 rue St-Polycarpe.

Dynamisme, audace, ingéniosité, foisonnement… Ces mots qualifient l’industrie lyonnaise de l’automobile dès la fin du dix-neuvième siècle.

Durement éprouvées au banc d’essai des montagnes environnantes, les voitures « made in Lyon » seront vite réputées pour leur solidité et leur fiabilité à toute épreuve. La vitalité de cette industrie nouvelle sera telle qu’à la veille de la première guerre mondiale, la région aura compté jusqu’à cent seize constructeurs d’automobiles ! Les plus importants, Berliet, Rochet-Schneider, La Buire, Pilain vont sortir plus de cent châssis par an et exporteront des voitures et des licences de fabrication dans le monde entier.

Quatre thèmes se détachent au travers de cette exposition conçue et réalisée par le Centre de Documentation de la Fondation Berliet :

  • Le rêve automobile par l’illustration.
    A cette époque, on ne connaît ni la radio ni la télévision, la publicité s’appelle encore « réclame » et le support papier est roi : catalogues de vente, affiches, publicités dans la presse spécialisée…
  • L’architecture, rencontre de l’art et de la fonction.
    Pour s’imposer et gagner la confiance du client, le constructeur doit le rassurer en mettant en avant la puissance industrielle de l’entreprise : dessins d’architecture, photos, diaporama…
  • La technologie, une fierté industrielle.
     » L’Ecole Lyonnaise automobile » s’impose comme un symbole de puissance et de robustesse des moteurs et des organes. Parmi les innovations techniques, on peut signaler, entre autres, le carburateur Zénith à jet compensé inventé en 1906 par François Baverey. Universellement connu, il équipera la majorité des voitures dans le monde. Présentation de calandres, accessoires automobiles…
  • Lyon sur les routes du monde.
    Le tourisme se développe : la Route des Alpes est ouverte. Les compétitions et les Salons automobiles révèlent les voitures lyonnaises. Rochet-Schneider vend une licence de voiture à l’américain Moyea dès 1903. Deux ans plus tard, c’est au tour de Marius Berliet qui signera un fabuleux contrat de cinq cent mille francs or avec le constructeur de locomotives new-yorkais ALCO. Présentation de catalogues, médailles, cartes routières…

    DIAPORAMA « Les voitures lyonnaises s’exportent » : CLIQUEZ ICI