Pour la sauvegarde et la valorisation de notre Culture Industrielle

Fondation de l'Automobile Marius Berliet

Époqu’Auto 2015

Pour la 37ème édition Époqu’Auto , du 6 au 8 novembre 2015 à Lyon-Eurexpo, la Fondation Berliet a choisi de rappeler le rôle du camion dans la ville. Pour évoquer les multiples services que les véhicules rendent aux citadins ainsi que la période où la motorisation des matériels s’est substituée à l’attelage hippomobile, la Fondation Berliet expose huit pièces de cinq marques françaises : Berliet, Luc Court, Renault, Rochet-Schneider et Unic, toutes construites entre 1910 et 1924.

moteur 4 cylindres, 10 HP / 25 km/h / C. U. 1 400 kg

Camionnette Luc Court H4, 1910, dotée d’un moteur 4 cylindres « avec commandes des soupapes d’admission placées au-dessus des soupapes d’échappement » dispositif breveté Luc Court. Elle était utilisée en porte-fûts.

06

Arroseuse Berliet CAD, 1912. Un opérateur assis à l’AR du véhicule assurait l’ouverture et la fermeture de la rampe d’arrosage. Ce type CAD a été primé par le Ministère de la Guerre.

Berliet CBA-9 jaune 1919

Camion Berliet CBA 9, 1919, équipé d’une benne basculante à câbles, réceptionné pour une charge utile de 5 tonnes, il supportait allègrement une surcharge et a participé au transport de matériaux de construction dans l’agglomération lyonnaise.

Arroseuse-balayeuse-Renault

Arroseuse-balayeuse Renault IK, 1920. Le conducteur devait maîtriser un nombre élevé de commandes (leviers, pédales, manettes) pour assurer le balayage et le nettoyage de la chaussée (balais, débit et orientation de l’arrosage) en plus de la conduite de l’engin.

Rochet-Schneider-incendie-1

Autopompe incendie Rochet-Schneider 18400, 1921. A souligner que ce véhicule est doté d’un moteur auxiliaire Delahaye 50 x 130 pour l’équipement incendie. Un seul propriétaire pendant 60 ans : la Chocolaterie Menier, installée à Noisiel (Seine & Marne) intégrée à Nestlé-France qui a offert cette pièce rare à la Fondation Berliet en 2004.

10

Camionnette Unic L1, 1923, à l’image de celle qui, il y a 90 ans, assurait des livraisons à Paris et manifestait l’excellence de la Maison Cartier. Cette fourgonnette a été restaurée grâce au mécénat du prestigieux joaillier.

Véhicule électrique : moteur 39 V continu, 70 A, accumulateurs au plomb / autonomie 40 km à 22 km / h

Fourgon mortuaire Berliet VTB, 1924, doté d’un moteur électrique de 39 volts en courant continu, d’accumulateurs à éléments de plomb. Sa vitesse est de 22 km/h et son autonomie de 40 km.

Omnibus d'hôtel Berliet VHA 1924

Omnibus d’hôtel Berliet VHA, 1924. Ce châssis pouvait supporter des carrosseries pour d’autres usages : fourgons, plateau à ridelles… Les hôtels d’un certain standing assuraient l’accueil et l’accompagnement de leurs clients à la gare, préfigurant le service effectué aujourd’hui avec les navettes (shuttles) d’aéroport.