Il y a 43 ans : le retour du T100 n°2
Son histoire en bref :
Configuré en plateau pétrolier pouvant recevoir Gin-pull et treuil, le T100 n°2 arrive en Algérie le 10 octobre 1958, soit deux ans avant son frère ainé. Les premiers essais sahariens permettent notamment de tester la transmission et les pneumatiques « spécial sable », dont la très faible pression est comparable à celle exercée par le pied d’un chameau. Affecté au déménagement des pièces de derrick et au transport de baryte, il devient propriété de l’Etat Algérien en 1962, tout comme le T100 n°1. Tous deux sont affectés à la SONATRACH DTP de Hassi-Messaoud.
1981 : le retour du géant
Depuis les années 70, les deux T100 étaient immobilisés à Hassi-Messaoud. En 1981, l’Etat algérien fait don du T100 n°2 à la toute jeune Fondation Marius Berliet. Une équipe technique Renault V.I. se rend sur place pour procéder au rapatriement.
Opération lifting aux portes du désert
Le véhicule étant resté dans un bon état de conservation, quelques semaines seront suffisantes pour le rendre de nouveau manœuvrable et présentable, prêt à voyager. La carrosserie, préservée par la chaleur sèche du désert, est sablée avant d’être repeinte de la couleur beige d’origine.
Entre Hassi-Messaoud et Tunis, le T100 est remorqué par un tracteur TBH280.
Après son arrivée en France, le moteur principal du T100 est révisé à l’usine Renault V.I. de Vénissieux : c’est donc en roulant par ses propres moyens que le mastodonte rejoint ensuite le Musée de l’Automobile de Rochetaillée en suivant un itinéraire détourné spécial (130 km au lieu de 25). Il y sera exposé pendant 2 ans.
En 1984 : le T100 n°2 intègre le conservatoire de la Fondation Berliet
(Le Montellier – Ain)
Qu’est devenu le T100 n°1 ?
Il est toujours en Algérie. Nous savons qu’en 2011, date de la photo ci-dessous, il était à Hassi-Messaoud, exposé sur un rond-point devant le site de l’Entreprise Nationale des Travaux aux Puits (ENTP).